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lecumeetlesjours

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27 février 2010

Pour en finir avec les débats sur l'identité nationale!

On ne naît pas français ou serbo-croate, on le devient…

 C’est par la langue, l’école, sa famille et son environnement que l’enfant devient français, guatémaltèque ou malien, plutôt que enfant loup. C’est l’éducation et l’apprentissage qui font l’homme, et on n’est pas près de découvrir les gênes du français ou de l’indien. Le lieu de naissance n’est qu’une vague indication territoriale et ne permet pas, de nos jours, de prédire si le bébé aura une identité de berger du Sahel, de trader à Wall Street, d’instituteur à Bengalore ou de chômeur à Saint Petersbourgh.
C’est pourquoi d’ailleurs il ne faudrait jamais parler « de retrouver ses racines » car l’individu n’est ni une plante ni un légume mais possède la liberté de se déplacer et de se constituer par la société et la culture dans laquelle il se trouve. Il n’y a aucune légitimité à rattacher une beurette au bled d’où sont originaires ses parents, ou un président de la république à un village hongrois

Ce n’est pas aux politiques de définir ce qu’est – ou ce que devrait être -  l’identité, qui est nécessairement évolutive, et qui se crée et se modifie au gré des pratiques sociales et des choix de société. En quoi d’ailleurs ce qui définirait une nation serait plus pertinent que ce qui caractériserait une région ou un continent ? Et d’abord, pourquoi réduire et appauvrir la richesse des façons de faire, de vivre, d’aimer ou de mourir au plus petit dénominateur?
Mettre de gré ou de forces dans des catégories, des cases ou des prisons pour contrôler et permettre à Little Brother de devenir grand ?

A l’ère du village global, les limites et frontières d’états ou de nations imposés aux individus et aux peuples sont des abus. Les flux financiers, eux, se moquent bien de ces barrières. De fait, la seule interrogation d’importance devrait tourner autour de ce qui constitue l’identité humaine, telle qu’elle s’exprime à travers le monde. Débattre de la solidarité, de la sauvegarde de la terre, en tant que bien commun de l’humanité actuelle et des générations futures ou de l’organisation sociale qui permettra d’abolir la misère est beaucoup plus urgent que de générer des passions – qui virent rapidement à  la haine – sur l’identité nationale ou de voter une loi pour imposer  le concept de vidéo protection en lieu et place de vidéo surveillance.

Personnellement je suis né en Italie, j’habite en France, mon épouse est kabyle, j’apprécie la paella et les sushis, je lis John Irving et Naguib Mahfouz ainsi que Victor Hugo. J’ai un petit fils qui a du sang basque et une petite fille qui a des ascendances anglaises et russes.

J’allais oublier : bien entendu,  je déteste hymnes nationaux, « Fratelli d’Italia », « La marseillaise » et tutti quanti…

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27 janvier 2009

NON

           Daniéla aimait beaucoup faire plaisir à tout le monde. Sa mère lui avait appris toute petite: elle lui disait de faire dans le pot pour lui faire plaisir, elle faisait. Adulte, elle a longtemps tourné autour du pot. Son pot à elle, plein de choses, de trucs, de machins, tristes ou joyeux, graves ou légers, sombres ou lumineux, de rêves anciens et poussiéreux jamais réalisés, d'autres tout neufs, encore en sommeil, qui attendaient. Et, aussi, plein des choses, des trucs, des machins des autres, de ceux près desquels elle vivait, qu'elle côtoyait, parfois, même, qu'elle ne connaissait pas et à qui elle aimait tant faire plaisir. Daniéla, comme une éponge affamée, téléchargeait tout des autres sur le disque dur de son pot:  leurs illusions, leurs joies, leurs souffrances, leurs désirs, elle les faisait siens et cela finissait par créer un sacré vacarme. Elle ne s'entendait plus rêver.

             Il lui fallait faire un grand ménage dans ce souk, jeter à la corbeille ce  qui ne lui appartenait pas, qui prenait tant de place et qui l'empêchait d'exister. Et, surtout, arrêter de vouloir faire plaisir à tout prix, comme si sa vie n'était vouée qu'à ça, en dépendait. Donner encore et toujours, renoncer à, s'effacer devant, se sacrifier, ne pas faire de peine..., toute son existence n'avait tourné qu'autour de ces quelques mots. C'est ce que tout le monde attendait d'elle, tous ceux qui l'avaient prise en otage et  enfermée dans la prison du chantage sentimental, ne lui donnant rien en retour. Mais Daniéla s'en moquait comme d'une guigne: elle ne pouvait être au monde autrement.

           Et, puis, il y avait eu  ce séjour calamiteux à la montagne ! C'était la première fois qu'elle s'y rendait. Elle avait accepté pour faire plaisir à ses amis. Elle, elle aurait préféré aller ailleurs, peut-être même, rester chez elle. Elle était partie à reculons, mais les autres étaient tellement contents. Elle avait détesté. C'est con la neige, c'est froid, ça glisse, ça trempe les pieds. Et tout ce blanc ! C'est angoissant, ce blanc uniforme à perte de vue comme un immense linceul. Elle,  elle  ne pouvait pas vivre sans couleurs .

          Daniéla s'était gelée pendant une semaine, sans rouspéter. Pour ne contrarier personne ! Et, à la fin du séjour, cette chute à skis de débutante  qui lui avait valu une grosse entorse et les sarcasmes rigolards de ses amis. De retour à Paris, plus de nouvelles: chacun s'était fondu dans la grisaille de la ville, dans sa peur de faire plaisir. Sa blessure et elle pouvaient aller se faire plaindre ailleurs ! Elle était restée seule plusieurs jours à ressasser son incrédulité et son amertume: pas une visite, pas un coup de fil, pas un petit mot de réconfort. Cela lui apprendrait à être trop gentille ! Cela lui servirait de leçon ! Quelle idiote elle avait été !

                Elle allait, d'abord, apprendre à dire « non » à ces connards qui lui avaient pourri la vie. Surtout, arrêter de passer son temps à essayer de leur faire plaisir et penser à elle !

                 Elle, c'est la mer qu'elle adore, les longues baignades avec la caresse de l'eau sur sa peau, le bruit du ressac, les cris des mouettes et les rires des enfants. Elle peut passer des heures, pieds nus sur le bord, à regarder les vagues jouer avec le sable. C'est autre chose que la montagne !

                C'est décidé ! Aujourd'hui, pour la première fois, Daniéla va envoyer au diable tout ce qui n'est pas elle et se faire plaisir. Elle va s'offrir ce voyage dont elle rêve depuis si longtemps, très loin, au bord de la mer. Et elle s'en fiche que cela ne  plaise pas aux autres !

11 janvier 2009

OU SONT ILS ?

            14 Mai

      Dans le petit bois près du village, les gendarmes ont retrouvé une voiture abandonnée, vraisemblablement, depuis plusieurs jours. Sa plaque d'immatriculation indique qu'elle appartient bien à Françoise Gillet dont la disparition, ainsi que celle de ses deux enfants, Anaïs et Martin, a été signalée depuis une semaine. L'examen minutieux du véhicule ne révèle rien: pas le moindre indice qui permettrait un début de piste. Les recherches dans le bois et ses alentours, le dragage des étangs ne donne rien, malgré l'importance des moyens mis en oeuvre. A leur domicile, rien ne manque, ni vêtements ni affaires de classe ou jouets des enfants, ce qui écarte l'hypothèse d'un départ volontaire.

            Pendant longtemps, les recherches piétinent. Le mari, d'abord suspecté d'avoir assassiné sa femme et ses enfants, puis d'avoir fait disparaître leurs corps, est rapidement mis hors de cause. Il a un alibi  solide: pendant toute cette période, il était à l'étranger pour des raisons professionnelles.

               L'enquête de voisinage n'est guère plus fructueuse. Aux dires des habitants du village, la famille a toujours été très discrète et pour autant qu'ils ont pu le constater, les parents semblent bien s'entendre. Dans l'école que fréquentent les enfants, les enseignants n'ont rien remarqué de particulier à leur sujet, sauf, peut-être, chez Anaïs une gravité inhabituelle pour une petite fille de son âge et chez Martin un certain nombre d'hématomes et une fracture du bras attribués par le médecin scolaire à une maladresse physique . Bref, deux élèves très sages, silencieux et solitaires, du genre de ceux que l'on peut oublier au fond d'une classe, si l'on n'y prend pas garde.

          Au bout de quelques mois, en l'absence totale de la moindre piste, malgré l'acharnement des enquêteurs et les recherches désespérées de M. Gillet qui a fait appel à un détective privé, l'affaire est classée « sans suite ». Le mystère reste entier. Une question demeure: « Où sont-ils ? »

               8 Mai

               A des centaines de kilomètres, dans le jardin d'une grande maison, des enfants jouent sur la pelouse. Les mamans, assises autour d'une table, discutent autour d'une tasse de thé.

               Le portail s'ouvre. Une voiture s'engage dans l'allée qui conduit à la maison et s'arrête au pied de l'escalier extérieur. Sur le perron, une femme d'un certain âge attend les arrivants. Elle s'avance vers Françoise, Anaïs et Martin pour les accueillir:  « Soyez les bienvenus. Ici, vous êtes en sécurité. Vous n'avez plus à avoir peur. Vous allez pouvoir vous reposer et recommencer une nouvelle vie. »

Dans l'entrée de la maison, sur la porte du secrétariat, cette plaque :

                   Dans l'entrée de la maison, sur la porte du secrétariat, cette plaque :

Association « Le Trait d' Union »

                                Refuge pour femmes battues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10 janvier 2009

UN REPAS DE FAMILLE

       1, 2, 3, 4, 5, 6...Je perds le compte. Reprenons... 7, 8, 9... 12 personnes. 12 personnes assises autour de cette grande table pour ce repas de famille ! Et, bien sûr, qui a préparé à manger, qui va servir et, pour finir, se taper cette vaisselle monstrueuse ? C'est maman et moi ! Ras-le-bol d'être au service de ces gens que je déteste, parce que maman a décidé, une fois pour toutes, que ses frères, ses soeurs et leurs enfants, c'est sacré.

       Chez nous, les repas de famille, c'est tous les jours et, même, souvent, deux fois par jour. D'ailleurs, ma petite soeur et moi, nous avons appelé la maison: « Jasmin 10, Restaurant à toute heure , 7j/7 ». C'est vrai que la bouffe, ici, ça relève de la pathologie: je suis sûre qu'un psy y trouverait son bonheur.

        Moi, je n'en peux plus des oncles, tantes, cousins et cousines qui squattent notre salon, s'installent dans ma chambre, fouillent parfois dans mes affaires ou, même, lisent mon courrier. Non pas que j'en reçoive beaucoup, mais le peu que j'ai, j'y tiens, il est à moi et personne d'autre n'a le droit d'y toucher. Est-ce que je lis leur courrier, moi ? Mais, ce que je dis ou pense, tout le monde s'en fout .

          La semaine dernière, c'était le pompon: un véritable déferlement! Même maman qui d'habitude est béate devant ses frères et soeurs, semblait affolée. C'est vrai qu'improviser un repas pour dix-huit personnes, ça relève de l'exploit. Eh bien, tiens-toi bien, mon journal adoré, elle y est arrivée ! Avec l'aide de qui ? Oui, tu l'as deviné: la mienne ! Sous prétexte que je suis l'aînée, tout me tombe dessus: « Lave les pommes de terre, coupe les frites, mets la table ». Et puis quoi encore ? Peut-être, faire une danse du ventre pour distraire la galerie !

           Pendant ce temps, personne n'a bougé le petit doigt. : ils étaient tous assis, le cul vissé sur la chaise, occupés à papoter, à s'admirer mutuellement, contents d'eux et de leur progéniture, le tout dans un boucan du feu de Dieu ! Non, mais quels connards !

          Je les ai observés pendant tout le repas, en train de bâfrer comme des porcs: ça me donne envie de vomir ou de devenir anorexique ! Je voudrais les voir crever d'une énorme indigestion, tu sais comme dans le film de Marco Ferreri « La grande bouffe ». D'ailleurs, s'il les avait connus, ils les aurait certainement embauchés !

             Hier, maman t'a trouvé et t'a lu. J'ai reçu une magistrale paire de gifles.

9 janvier 2009

UN CHAMP DE BATAILLE

         Elle se tient sur le seuil de la cuisine, contemplant, effarée, l'invraisemblable pagaille qui y règne: la vaisselle sale, entassée dans l'évier rempli d'une eau immonde, les boîtes de conserve ouvertes à moitié entamées partout sur le plan de travail voisinant avec des reliefs douteux de repas, les coulées de sauces diverses qui maculent les murs, le sol gras et collant sur lequel la serpillière n'a pas dû passer depuis longtemps. Et, surtout, cette odeur rance de graillon comme si la pièce n'avait jamais été aérée. Le reste de l'appartement ne vaut guère mieux. Son regard s'attarde sur le  désordre indescriptible de ce qui ressemble à un champ de bataille.

         Sa mémoire remonte à ce jour où l'achat de ce petit trois pièces, dans la proche banlieue parisienne, avait été conclu devant le notaire. Avec quel plaisir elle avait ensuite aménagé cet endroit, banal et terne, pour en faire un lieu de vie chaleureux et accueillant ! Architecte et décoratrice d'intérieur, elle n'avait pas eu de mal à en redessiner l'espace, n'hésitant pas à devenir, pour l'occasion, maçon, charpentier ou peintre. Ensuite, elle l'avait rempli de ce qu'elle aimait: ces meubles sans prétention chinés dans des brocantes ou des vide-greniers, qu'elle avait restaurés, ces mille petits riens dont la valeur n'est qu'affective parce chacun d'eux est rattaché à un souvenir heureux. Elle avait consacré à cette rénovation tous ses week ends pendant des mois et le résultat était à la hauteur de ses efforts.

      Elle destinait cet appartement à sa fille, encore adolescente, quand l'heure de la séparation serait venue et si celle-ci le désirait. Et puis, les évènements en avaient décidé autrement. Quelques années auparavant, son père, gravement malade, était décédé. Il n'était pas question de laisser loin d'elle sa mère, âgée, qui se retrouvait seule en province, même si elle était encore vigoureuse, dynamique et parfaitement autonome. La vieille dame s'était installée, avec bonheur, dans les lieux.

        Cela faisait, bientôt, trois ans qu'elles vivaient l'une près de l'autre, la fille rendant visite à la mère, une ou deux fois par semaine, quand son travail,  très prenant, le lui permettait, pour s'assurer de son bien-être. C'était des moments heureux de partage, autour d'une tasse de ce thé qu'elles aimaient toutes les deux, entre évocation gourmande  du passé et nostalgie, émotion et fous rires dans une relation qui n'avait pas été toujours aussi facile.

         Depuis une dizaine de jours, débordée par une commande importante et urgente, elle n'avait pas pu se libérer pour ce rendez-vous hebdomadaire et se sentait vaguement coupable. Au  téléphone, sa mère l'avait rassurée: tout allait bien, elle ne devait pas s'inquiéter, peut-être se sentait-elle un peu plus fatiguée que d'habitude avec de légers maux de tête et quelques trous de mémoire, mais c'était dû certainement au grand ménage qu'elle venait de faire et à son âge... Mais, cela faisait deux jours que le téléphone sonnait occupé, il avait été certainement mal raccroché, cela arrivait souvent. Elle s'était promis d'aller la voir dès que possible.

          Et, ce matin, sur son portable, ce message du gardien de l'immeuble qui l'informait que les voisins de la vieille dame s'étaient plaints du bruit qui provenait de l'appartement.

        Elle s'y rendit immédiatement, inquiète.

        Sa mère, immobile sur le palier, les cheveux hirsutes, le peignoir mal boutonné, lui lança un regard mauvais.

        - Maman, que s'est-il  passé ? Que t'est-il arrivé ?

        - Madame, je ne vous connais pas. Mais, peut-être, pourriez vous me dire qui je suis et ce que je fais là ?

        Par la porte ouverte, cette vision apocalyptique …

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14 mai 2008

LE BONHEUR AU COIN DE LA RUE

EST-CE UN RÊVE OU BIEN UN CAUCHEMAR?

J'AI GAGNE DE VIVRE DEUX JOURS DANS MON PASSE. EVIDEMMENT, J'AI CHOISI POUR MOITIE TROIS EVENEMENTS HEUREUX. POUR LE RESTE, J'AI CHOISI DE VIVRE DEUX REVES RECURRENTS DONT J'AI GARDE LE SOUVENIR. C'EST POSSIBLE, AVEC LES DERNIERS DEVELOPPEMENTS TECHNIQUES...

ILS ONT PROMIS DE M'EQUIPER D'UN CASQUE PERMETTANT D'ATTEINDRE L'HIPPOCAMPE ET L'AMYGDALE DE MON LOBE TEMPORAL AUX DATES QUE J'AURAI INDIQUEES. JE GARDERAI LE CONTROLE DE LA MISE AU POINT. JE SERAI DEBRANCHE AU BOUT DE QUARANTE HUIT HEURES..

VIVEMENT QUE LA TECHNIQUE SOIT AMELIOREE, QUE JE PUISSE ACCEDER AUX REVES OUBLIES.

TOUT DE MEME, J'IMAGINE QU'A UN MOMENT CES PRESTATIONS DEVIENDRONT FORCEMENT PAYANTES, AVEC UN RISQUE D' ACCOUTUMANCE...MAIS RETROUVER CETTE SENSATION DE LIBERTE, DANS L'AIR ET LE SILENCE, JOUER A SAUTE MOUTON AVEC LES NUAGES...

REMPLACER DEUX JOURS A VIVRE PAR UN RETOUR SUR LE PASSE.

EST-CE UN REVE OU BIEN UN CAUCHEMAR?

2 mai 2008

ECRIRE SON TRIANGLE DES BERMUDES

Ecrire ne peut pas consister à reporter sa vie et son vécu. Une certaine distance permet, en relativisant, d'accéder à une forme d'universalité, utile pour mieux se comprendre et faire comprendre par ses lecteurs. La difficulté vient de ce que sa misérable vie peut aussi être ce qui permet d'accéder à cette humanité que chacun peut retrouver dans le texte.

L'écriture devient ainsi un trou noir qui attire son vécu et ses sentiments et qui donne des formes en fonction des intentions de celui qui frappe sur la clavier, influencé lui-même par son humeur du moment..

Evidemment, cela n'éclaire pas vraiment, mais n'est-il pas question de trou noir?

21 avril 2008

A BAS L'ESPRIT DE COMPETITION

Dés la maternelle pour les touts petits, dans les stades pour les sportifs, dans l'entreprise et dans le monde  économique, il faudrait pouvoir extirper la notion de compétition, de classement et de performance. C'est ce modèle de compétition qui sous tend la "concurrence internationale", et crée les valeurs et les conditions de l'affrontement.

Alors que c'est de solidarité et de coopération que le monde à besoin.

Alors, boycottons sériéusement les JO de Pékin, et toutes les images de compétitions.

Et vive le sport, sans compétition, uniquement pour le plaisir du jeu et pour l'échange gratuit ainsi que pour l'esthétique.

12 février 2008

LE CAC 2000.

L'unité de mesure de notre monde moderne est constitué par

- le benchmarking, qui mesure la capacité à être meilleur que les autres (forcément adversaires)

- le niveau d'accumulation financière, qui est notre rang dans le classement des gains

- la consommation, qui détermine notre image sociale.

L'esprit de COMPETITION, l'ARGENT et la CONSOMMATION sont donc les trois piliers du temple à renverser.

Finalement, c'est pas loin des slogans d'il y a 40 ans...

21 décembre 2007

DECRIPTER LES FAUSSES IDENTITES.

Le premier besoin dans notre société est celui de la consommation d'images. C'est par cette consommation que l'on se définit et que finalement on existe socialement. Porter une Rolex n'a jamais servi à connaitre l'heure, mais bien plutôt à être et montrer qui l'on est. On croule sous les médias et sous les images...

De ce fait, loin du besoin de nouveaux médias, tels qu'ils s'en crée tous les jours, en particulier sur le Net, le plus urgent est aujourdh'ui de contribuer à décripter les médias et les images: en comprendre le fonctionnement et le sens constitue la première étape vers un possible sevrage.

Les contributions et les idées sont bienvenues.

Je ne vous souhaite bien entendu pas de Bonnes Fêtes, car nous savons ce qu'elles représentent...

A 2008, donc...

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